========= AIFAnewsletter n.67 del 23/02/2004 ======================
In questo numero:
1. LA CUF DELIBERA LA REGISTRAZIONE DEL METILFENIDATO IN ITALIA
2. TUTTA COLPA DI DOPAMINA E FERRO?
3. RASSEGNA STAMPA
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1. LA CUF DELIBERA LA REGISTRAZIONE DEL METILFENIDATO IN ITALIA
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Sono trascorsi 3 anni e mezzo da quando i pediatri italiani chiesero al
Ministero della Salute la reintroduzione del metilfenidato in Italia per il
trattamento farmacologico delle forme più importanti di ADHD. Ora,
finalmente anche in Italia ci si potrà avvalere, nell’ambito di un approccio
terapeutico multimodale, di uno dei farmaci più studiati in pediatria e
forse l’unico nella neuropsichiatria dell’età evolutiva e che vanta ben 60
anni di esperienze cliniche e sul campo.
Pubblicato mercoledi 4 febbraio 2004 sul sito del Ministero della Salute
(http://www.ministerosalute.it/) il seguente comunicato:
“Metilfenidato per i bambini iperattivi. La CUF ha deliberato la
registrazione e l’ammissione al rimborso del metilfenidato. Noto con il nome
commerciale di Ritalin®, questo farmaco appartiene al gruppo degli
stimolanti del sistema nervoso centrale ed è utilizzato nel trattamento
della sindrome da deficit d’attenzione e iperattività (Attention Deficit
Hyperactivity Disorder, ADHD).
Entro sei mesi, dunque, la casa farmaceutica produttrice metterà in
commercio il medicinale; nel frattempo le Regioni stanno individuando i
centri specialistici.
Per assicurare un uso appropriato del farmaco ed evitare un impiego non a
scopo terapeutico ma per copertura di un disagio sociale del bambino, sono
state previste alcune condizioni:
– diagnosi differenziale della patologia in oggetto da parte dei centri
specialistici di neuropsichiatria infantile individuati della Regioni;
– definizione di una diagnosi e di un piano terapeutico dei centri
specialistici ed una continuità terapeutica attraverso i pediatri di
libera
scelta;
– attivazione di un Registro nazionale dell’Istituto Superiore di Sanità dei
soggetti trattati al fine di monitorare la correttezza di un uso ed
evitare
usi impropri, con il massimo di garanzia della privacy”.
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2. TUTTA COLPA DI DOPAMINA E FERRO?
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Per approfondire: www.occhioclinico.it/OCP/art2003/casi/01cas.html
Si ringrazia per la segnalazione la Referente AIFA di Imperia Stella Torni
Oltre alla forma idiopatica o primitiva della sindrome delle gambe senza
riposo, sono note da tempo altre forme, dette secondarie, associate a
svariate condizioni patologiche: gravidanza, anemia sideropenica, deficit di
folati, sindrome da deficit di attenzione e iperattività (Picchietti 1996),
tireopatie, diabete, artrite reumatoide (Yunus 1996), fibromialgia (Yunus
1996, Tayag-Kier 2000), neuropatie periferiche, gastrectomia, insufficienza
renale terminale. Queste situazioni, di cui alcune accomunate da una carenza
di ferro, hanno dato l’avvio a una serie di studi volti a determinare la
fisiopatologia della sindrome. Al momento attuale non possono essere tratte
conclusioni definitive, ma vi sono buone piste di ricerca che potranno
probabilmente svelare in futuro la sua natura.
Alla base della sindrome delle gambe senza riposo sta verosimilmente una
disfunzione di strutture cerebrali subcorticali in cui sono coinvolti il
sistema dopaminergico e il metabolismo marziale regionale di queste aree
cerebrali. Si è osservato che la L-dopa e gli agonisti riducono i sintomi
mentre gli antagonisti accentuano le manifestazioni della malattia riducendo
l’inibizione dei sistemi sensomotori corticali e spinali. Oltre alla
disfunzione del sistema dopaminergico vi sono buoni indizi per ritenere che
vi siano anche anomalie cellulari che interferiscono con il deposito e il
trasporto del ferro a livello cerebrale, con un’abnorme riduzione della
ferritina a livello della substantia nigra e del putamen.
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3. RASSEGNA STAMPA
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Con la collaborazione di “Ketchum. Passion and Precision in Communication”.
POSITIVO
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Le Figarò – Un dimanche entre parents d'”Hyper-Supers”
Per aiutare i famigliari dei bambini affetti da ADHD, in Francia è nata
l’associazione “Thara France-HyperSupers”.
Un dimanche entre parents d’«Hyper-Supers»
Le Figaro 19/02/2004 T. P.
Une association s’est créée pour permettre aux familles de confronter leurs
expériences 14 h, 14 h 30, 14 h 45… «Allez, on commence», décide enfin la
maîtresse de
maison en se tournant vers le couple assis à sa droite sur le sofa. Un
dernier regard à son mari, et une dame à lunettes, soulagée que la ritaline
soit désormais prescrite à son fils, raconte : «Pour l’institutrice, il
avait du mal à écrire, il tenait mal son crayon, écrivait mal ses lettres.
Mais c’était tout. On est allé voir un pédopsychiatre qui nous a dit qu’on
était de mauvais parents, que nous devions accepter notre enfant tel qu’il
était». Suit aussitôt une attaque en règle de Christine Gétin contre les
«psy». Puis s’engage un rapide échange d’informations sur les médecins
consultés. Il y a les bons et les mauvais, selon qu’ils connaissent
l’hyperactivité et sont ou non favorables à la prescription de
ritaline. L’hôpital Robert Debré est cité en exemple.
Le cercle des parents partage des années de visite à des psychologues,
orthophonistes, psychiatres… Chacun compatit aux malheurs de la dame sur
le sofa, qui confie que son fils
hyperactif vit désormais très mal d’être un enfant adopté. On ne
s’appesantit pas. Une voix paraît résumer les expériences vécues : «Le
psychiatre nous a dit que l’hyperactivité n’existait pas. On a l’impression
qu’il ne comprenait pas de quoi on lui parlait».
La parole passe à une jeune mère en baskets. Elle évoque sa souffrance et
celle de son fils qui «maintenant est sous ritaline. Il ne comprend pas
quand je lui parle. Et dès
que je lui fais un câlin, il ne me lâche plus». Toujours directive,
Françoise Gétin, aussitôt,
l’interrompt : «Est-ce que vous avez été suivie, vous aussi ?» «Je
commence», répond timidement la jeune femme. «Parce que là, reprend la
présidente, il y a un double problème.» «Mais je ne peux pas passer mon
temps à aller voir un psychiatre», se risque la jeune mère. «Y a du boulot
!», s’exclame la maîtresse de maison, qui se veut néanmoins optimiste :
«Vous avez fait un grand pas, car vous avez reconnu que vous avez, vous
aussi, un problème».
On en vient à un autre couple. C’est encore la mère qui parle : «On est
épuisé. On a tout essayé et son contraire». Très longue est en effet la
liste des psychotropes ingurgités par sa fille depuis qu’ «elle a fait sa
dépression à trois ans». La gamine joue à côté, sage comme
une image d’enfant sous Prozac. La mère a commencé une psychothérapie. Avec
son mari, ils
tentent maintenant de sevrer progressivement leur fille. Ils aimeraient bien
qu’elle bénéficie de ritaline, dont ils ont vu, à la télévision, qu’elle
était bien moins nocive. Mais ils n’ont toujours pas obtenu de rendez-vous à
Robert-Debré, malgré leurs demandes, réitérées depuis des mois. La jeune
femme en baskets, soudain, s’interroge : «Je pourrais peut-être essayer la
ritaline ?». «Non !, lui ordonne la présidente, «attendez la décision du
médecin !».
On arrive à l’exposé, posé, d’une femme qui narre son dur quotidien de mère
en butte à un garçon hyperactif. Elle parle des progrès réalisés par son
fils. De ses rechutes aussi. Et de ses problèmes à elle, mère qui doit
redoubler de prévenance et garder son calme quand elle
découvre, au moment de la lessive, que son adolescent a oublié de prendre sa
ritaline. Nouvelle conclusion de la présidente : «Évidemment, nos enfants
souffrent d’un trouble de l’attention ! C’est ça la maladie, pas
l’hyperactivité. Alors ils oublient de prendre leurs cachets. Voilà pourquoi
il nous faut les nouveaux médicaments, qui ont un effet sur toute la
journée.» Une dernière femme, professeur des écoles, livre son témoignage :
«L’examen à Robert-Debré n’a pas duré plus de dix minutes. Moi, je ne suis
toujours pas convaincue que
mon fils soit atteint de ces troubles.» «Mais vous n’êtes pas médecin !»,
s’insurge la présidente. La mère réticente ne s’en laisse cependant pas
compter : «Quand même, j’ai trouvé que c’était facile : le médecin était là
pour me convaincre que mon fils avait besoin de ritaline.» La présidente se
lève. Un dernier conseil : «Méfiez-vous quand vous interprétez les réactions
des psychiatres». Et une nouvelle invitation : «Nous allons faire une pause
et prendre le thé». On critiquera Robert-Debré et la ritaline une autre
fois.
–> Provins, par un dimanche d’hiver dans la plaine seine-et-marnaise.
Christine Gétin, présidente de l’association Hyper-Supers, accueille en son
pavillon une nouvelle réunion de parents d’enfants hyperactifs. Les
présentations sont sommaires. Au salon, on s’assoit dans un
silence lourd d’angoisse.
14 h, 14 h 30, 14 h 45… «Allez, on commence», décide enfin la maîtresse de
maison en se
tournant vers le couple assis à sa droite sur le sofa. Un dernier regard à
son mari, et une dame à lunettes, soulagée que la ritaline soit désormais
prescrite à son fils, raconte : «Pour l’institutrice, il avait du mal à
écrire, il tenait mal son crayon, écrivait mal ses lettres.
Mais c’était tout. On est allé voir un pédopsychiatre qui nous a dit qu’on
était de mauvais parents, que nous devions accepter
notre enfant tel qu’il était». Suit aussitôt une attaque en règle de
Christine Gétin contre les «psy». Puis s’engage un rapide échange
d’informations sur les médecins consultés.
Il y a les bons et les mauvais, selon qu’ils connaissent l’hyperactivité et
sont ou non favorables à la prescription de ritaline. L’hôpital Robert Debré
est cité en exemple.
Le cercle des parents partage des années de visite à des psychologues,
orthophonistes,
psychiatres… Chacun compatit aux malheurs de la dame sur le sofa, qui
confie que son fils
hyperactif vit désormais très mal d’être un enfant adopté. On ne
s’appesantit pas. Une voix paraît résumer les expériences vécues : «Le
psychiatre nous a dit que l’hyperactivité n’existait pas. On a l’impression
qu’il ne comprenait pas de quoi on lui parlait».
La parole passe à une jeune mère en baskets. Elle évoque sa souffrance et
celle de son fils qui «maintenant est sous ritaline. Il ne comprend pas
quand je lui parle. Et dès que je lui fais un câlin, il ne me lâche plus».
Toujours directive, Françoise Gétin, aussitôt, l’interrompt : «Est-ce que
vous avez été suivie, vous aussi ?» «Je commence», répond timidement la
jeune femme. «Parce que là, reprend la présidente, il y a un double
problème.» «Mais je ne peux pas passer mon temps à aller voir un
psychiatre», se risque la jeune mère. «Y a du boulot !», s’exclame la
maîtresse de maison, qui se veut néanmoins optimiste : «Vous avez fait un
grand pas, car vous avez reconnu que vous avez, vous aussi, un problème».
On en vient à un autre couple. C’est encore la mère qui parle : «On est
épuisé. On a tout essayé et son contraire». Très longue est en effet la
liste des psychotropes ingurgités par sa fille depuis qu’ «elle a fait sa
dépression à trois ans». La gamine joue à côté, sage comme
une image d’enfant sous Prozac. La mère a commencé une psychothérapie. Avec
son mari, ils
tentent maintenant de sevrer progressivement leur fille. Ils aimeraient bien
qu’elle bénéficie de ritaline, dont ils ont vu, à la télévision, qu’elle
était bien moins nocive. Mais ils n’ont toujours pas obtenu de rendez-vous à
Robert-Debré, malgré leurs demandes, réitérées depuis des mois. La jeune
femme en baskets, soudain, s’interroge : «Je pourrais peut-être essayer la
ritaline ?». «Non !, lui ordonne la présidente, Rassegna PSICHIATRIA
INFANTILE «attendez la décision du médecin !». On arrive à l’exposé, posé,
d’une femme qui narre son dur quotidien de mère en butte à un garçon
hyperactif. Elle parle des progrès réalisés par son fils. De ses rechutes
aussi. Et de ses problèmes à elle, mère qui doit redoubler de prévenance et
garder son calme quand elle découvre, au moment de la lessive, que son
adolescent a oublié de prendre sa ritaline. Nouvelle conclusion de la
présidente : «Évidemment, nos enfants souffrent d’un trouble de l’attention
! C’est ça la maladie, pas l’hyperactivité. Alors ils oublient de prendre
leurs cachets. Voilà pourquoi il nous faut les nouveaux médicaments, qui ont
un effet sur toute la journée.» Une dernière femme, professeur des écoles,
livre son témoignage : «L’examen à Robert-Debré n’a pas duré plus de dix
minutes. Moi, je ne suis toujours pas convaincue que mon fils soit atteint
de ces troubles.» «Mais vous n’êtes pas médecin !», s’insurge la présidente.
La mère réticente ne s’en laisse cependant pas compter : «Quand même, j’ai
trouvé que c’était facile : le médecin était là pour me convaincre que mon
fils avait besoin de ritaline.» La présidente se lève. Un dernier conseil :
«Méfiez-vous quand vous interprétez les réactions des psychiatres». Et une
nouvelle invitation : «Nous allons faire une pause et prendre le thé». On
critiquera Robert-Debré et la ritaline une autre fois.
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LO STRESS CRONICO DA BAMBINI INFLUISCE SU SVILUPPO CEREBRALE
Italiasalute.it 18/02/2004
Fino agli anni ’80 molti studiosi ritenevano che la struttura del cervello
fosse geneticamente
determinata e già completa al momento della nascita del bambino. Non si
teneva in debito conto
non solo del ruolo dell’esperienza sulle strutture cerebrali in via di
sviluppo, ma anche del ruolo attivo del bambino sul suo stesso sviluppo
cerebrale tramite l’interazione con l’ambiente (Shore, 1997).
Una serie di ricerche effettuate su animali e l’utilizzo di nuove tecniche,
non invasive, per studiare lo sviluppo cerebrale umano hanno fornito
risultati sorprendenti.
In realtà alla nascita i bambini possiedono quasi tutti i neuroni, più di
cento bilioni (National Cleringhouse on Child Abuse and Neglected
Information, 2001).
Nel corso dello sviluppo fetale i neuroni che si sono formati migrano per
dare vita alle varie regioni del cervello, creando così una struttura
cerebrale di base. Ma lo sviluppo
del cervello si completerà nel corso dei primi anni di vita. Negli anni
successivi, fino alla morte, il cervello sarà in continua evoluzione, ma i
cambiamenti non saranno di tale entità e drammaticità quanto quelli che
avvengono nei primi anni dopo la nascita.
Le prime aree del cervello a raggiungere il completo sviluppo sono il tronco
cerebrale e il
mesencefalo; esse regolano le funzioni corporee essenziali alla
sopravvivenza (respirazione,
digestione, escrezione, termoregolazione), le cosiddette funzioni autonome.
Le aree che si sviluppano per ultime sono il sistema limbico, in cui ha
luogo la regolazione emozionale, e la corteccia cerebrale, che permette il
pensiero astratto.
Man mano che il cervello si sviluppa, diventa più grande e con una maggior
densità neuronale. Il cervello di un bambino di tre anni ha raggiunto quasi
il 90% delle dimensioni che avrà nella piena maturità (Perry, 2000). La
crescita di ogni regione del cervello dipende in
larga parte dalla stimolazione che riceve e quindi dalla possibilità di
creare nuove
“sinapsi”, cioè nuove connessioni tra i neuroni. Sono queste ultime
l’elemento cardine dello
sviluppo cerebrale. Alla nascita il bambino possiede quasi tutti i neuroni,
ma non sono formati che pochi collegamenti tra di essi, solo quelli
essenziali alla mera sopravvivenza fisica. Il numero e il tipo delle
connessioni sinaptiche che si formeranno in seguito dipende unicamente
dall’esperienza.
All’età di tre anni, nel cervello del bambino si sono formate ormai circa
1000 trilioni di sinapsi, che sono molte di più di quelle che gli
serviranno. Alcune di esse si rafforzeranno e rimarranno intatte, altre
andranno perse. Una volta giunto all’adolescenza il bambino avrà perso circa
la metà di queste sinapsi, nel corso della sua vita ne aggiungerà
relativamente poche rispetto a questi 500 trilioni formatisi fin’ora (Shore,
1997).
La plasticità del cervello del bambino è, in qualche modo, un’arma a doppio
taglio: da un lato offre la possibilità all’organismo in crescita di
adattarsi nel migliore dei modi all’ambiente in cui si sviluppa, dall’altro
fa sì che condizioni svantaggiose nell’ambiente in cui il bambino trascorre
i primi anni di vita possano avere conseguenze permanenti sul suo sviluppo
cerebrale. Il modo in cui il cervello si svilupperà determinerà le capacità
cognitive, affettive e sociali, nonché sulla predisposizione ad ammalarsi
fisicamente o psichicamente, della persona. Brevi periodi di stress
moderato, prevedibile, non sono affatto negativi, anzi preparano i bambini
ad gestire le inevitabili frustrazioni e stress della vita adulta. Diverso è
quando il bambino è sottoposto a stress gravi e ripetuti, quali situazioni
di maltrattamento o trascuratezza.
Lo stress cronico sensibilizza delle connessioni neurali e fa sì che le
regioni del cervello
coinvolte nelle risposte di ansia e di paura siano iper-sviluppate; portando
spesso ad un’
ipo-sviluppo di altre connessioni neurali e altre regioni cerebrali (Shore,
1997). L’attivazione cronica di quelle parti del cervello coinvolte nella
reazione di paura (come
l’asse ipotalamo-ipofisi-corticosurrene), può condurre ad un sottosviluppo
di altre parti del cervello quali l’ippocampo, coinvolte nella cognizione e
nella memoria (Perry, 2000). Esperienze traumatiche sperimentate nella prima
infanzia possono interferire con lo sviluppo dei sistemi limbico e
sottocorticale, il che può portare a gravi stati di ansia, depressione,
nonché all’incapacità di stabilire un legame di attaccamento con altre
persone. Inoltre un’attivazione cronica dei circuiti neurali coinvolti nella
reazione di paura può creare una “memoria” permanente che modellerà la
modalità di percezione e di reazione dei bambini nei confronti
dell’ambiente. Si crea uno stato di iper-attivazione: il bambino è
iper-vigilante, particolarmente attento e sensibile a quei segnali
dell’ambiente che hanno un significato potenzialmente minaccioso. Inoltre,
paradossalmente, il bambino potrà fare in modo da suscitare un atteggiamento
minaccioso in coloro che gli sono vicini, in modo da poter affrontare una
reazione a lui nota, prevedibile, dal momento che le connessioni cerebrali
che si sono create gli rendono di fatto impossibile reagire positivamente ad
un ambiente diverso da quello in cui è cresciuto (Perry, 1997).
Probabilmente è per questo motivo che bambini abusati tentano di sedurre gli
adulti con cui vengono a contatto.
Drammatici sono gli effetti evidenti di una trascuratezza grave sullo
sviluppo cerebrale: dalla TAC si nota che il cervello dei bambini gravemente
trascurati è significativamente
più piccolo rispetto alla media e mostra uno sviluppo anomalo della
neocorteccia,
conseguenti alla carenza di stimolazione (National Cleringhuse on Child
Abuse and Neglected
Information, 2001. Ciò porta ad un ritardo mentale nonché ad un’incapacità
di rapportarsi in
maniera soddisfacente alle altre persone.
Si è visto, infine, che maltrattamenti e trascuratezza nella prima infanzia
possono portare a diversi problemi di salute mentale in età adulta: Una
ridotta crescita dell’emisfero sinistro può incrementare il rischio di
depressione (Teicher, 2000 )
La facile irritabilità del sistema limbico può predisporre ad attacchi di
panico o Disturbo Post-traumatico da Stress (Teicher, 2000 ) La crescita
ridotta dell’ippocampo e anormalità a
livello del sistema limbico possono aumentare i rischi di Disturbi
Dissociativi e
deficit della memoria (Teicher, 2000) Un’indebolimento delle connessioni tra
i due emisferi cerebrali è risultato associato a sintomi del disturbo da
Deficit dell’Attenzione/iperattività (Teicher, 2000) Bambini gravemente
deprivati che sono stati privati di stimolazioni sensoriali comprendenti il
contatto, il movimento e i suoni sono a rischio del Disturbo
dell’Integrazione Sensoriale (Parent Network for the Post-Istituzionalized
Children, 1999)
Questi dati, certamente drammatici in quanto si riferiscono a situazioni di
stress grave e ripetuto per i bambini, sottolineano l’importanza e la
responsabilità di fornire un’ambiente adeguatemente stimolante e
relativamente prevedibile per i nostri bambini, a casa, a scuola e nei vari
contesti da essi frequentati. Bambini che possono contare su un ambiente che
promuova un sano ed equilibrato sviluppo cerebrale, diverranno adulti capaci
di adattarsi in maniera ‘sana’ alle diverse circostanze della vita, di
stabilire dei legami soddisfacenti, di provare e promuovere benessere
psicologico e fisico.
Bibliografia
National Cleringhouse on Child Abuse and Neglected Information (2001):
Understanding the
e f f e c t s o f m a l t r e a t m e n t o n e a r l y b r a i n d e v e l
o p m e n t .
h t t p ://n c c a n c h .a c f .h h s .g o v /p u b s /f o c u s /e a r l y
b r a i n .c f m
Parent Network for the Post-Istituzionalized Children (Spring 1999):
overview of the post-istituzionalized
child. The post, 1. www.pnpic.org/news2.htm.
Perry BD (1997): Incubated in terror: Neurodevelopmental factors in the
‘cicle of violence’.
http://www.childtrauma.org/CTAMATERIALS/Vio_incubated.asp
Perry BD (2000) : Traumatized children : how childhood trauma influences
brain development.
http://www.childtrauma.org/CTAMATERIALS/Vio_child.asp.
Shore R. (1997): Rethinking the brain. New York: Families and the Work
Institute.
Teicher MD (2000): Wounds that time wont’heal: the neurobiology of chikd
abuse. Cerebrum: The
Dana Forum on brain science, 2(4), 50-67.
Dott. Luigi Mastronardi
______________________________
PORDENONE Iperattività, troppa …
Il Gazzettino 21/02/2004
PORDENONE
Iperattività,
troppa attenzione
ai contestatori
Sono un friulano di Casarsa, che ha compiuto gli studi secondari a Pordenone
e Udine e quelli
Universitari a Roma presso la Facoltà di Medicina e Chirurgia.
Attualmente sono in pensione, ma coltivo con molta passione il campo della
genetica dei disturbi mentali, non solo per spontaneo interesse scientifico,
ma anche perché consulente di una nota azienda farmaceutica.
Ultimamente, approfittando di una certa mia visibilità nella Provincia di
Pordenone (anno 2.000: cittadino dell’anno a Casarsa; anno 2001: premio
Accademia di San Marco a Pordenone) e delle mie conoscenze in campo
universitario, ho deciso di promuovere una Giornata informativa sull’Adhd
nel capoluogo della mia provincia. L’Adhd (Attention deficit hyperactivity
disorder) é un serio disturbo del comportamento dei bambini, che si
manifesta in tutta la sua gravità all’inizio della loro vita scolastica. I
soggetti affetti da questa sindrome, sono particolarmente iperattivi,
impulsivi, incapaci di prestare attenzione a cose che non
riescono ad attrarre il loro interesse. Da questo si evince come il loro
inserimento nella vita scolastica sia particolarmente difficile. In classe
non stanno mai fermi, circolano per i banchi, disturbano le lezioni, se
rimproverati hanno reazioni immediate ed incontrollate; incapaci a prestare
attenzione a quello che dice l’insegnante finiscono con l’avere un profitto
scolastico basso, spesso disastroso. Puniti dagli insegnanti, irrisi dai
coetanei con i quali i rapporti sono sempre burrascosi, spesso puniti anche
a casa dai genitori per gli stessi motivi. Questi bambini, quasi sempre di
intelligenza normale, sviluppano una antipatia per la scuola, per i propri
coetanei, una bassa stima di sé che li accompagnerà, dopo una serie di
insuccessi scolastici, fino ad una adolescenza molto più problematica
(abbandono scolastico, fumo, alcool, droga, guai con la polizia, gravidanze
precoci per le adolescenti) di quella dei loro coetanei “normali”.
Un vivere ancora difficile aspetta almeno una metà di loro nella età adulta
(divorzi, licenziamenti, bassa collocazione sociale, prigione). Tenendo
conto dell’alta frequenza nei
bambini (4\%) e negli adulti (2\%) di questo modo di essere, siamo in
presenza di un vero e
proprio fenomeno di rilevanza sociale. I progressi degli ultimi anni in
termini di riconoscimento della sindrome e di un adatto trattamento
psico-farmalogico, assicura almeno ad un 70\% dei casi un miglioramento
sostanziale, che spesso fa rientrare il soggetto nell’ambito di una completa
normalità.
Per questi motivi non ho avuto alcuna difficoltà a convincere il Presidente
della Provincia De Anna ed il Presidente dell’Ordine dei Medici (Silvano
Antonimi) a indire un Convegno sull’Adhd.
C’è stata dapprima – il 28 gennaio – una conferenza stampa, nella sede della
Provincia, tenuta dal Presidente De Anna, da quello della Propordenone e da
me, a cui hanno partecipato, oltre che un corrispondente di una locale Tv,
Sara Carnelos per il Messaggero Veneto e Stefania del Zotto per il
Gazzettino. Il 31 gennaio il convegno, nell’Aula Magna della fiera di
Pordenone.
Sono rimasto soddisfatto di come sono andate le cose: 300 i partecipanti,
fra insegnanti (80\%) e psichiatri, medici, psicologi e grande l’interesse.
Do per scontato il dovere di base di ogni testata di giornale che é quello
di informare correttamente i propri lettori e, ovviamente, porre la massima
attenzione alle notizie degli
avvenimenti di grande impatto sociale e, specialmente per le redazioni
locali, ad ogni
manifestazione di grande rilevanza culturale.
Il Convegno di cui parlo, indetto dalla Provincia e dall’Ordine dei Medici,
con la partecipazione di docenti universitari convenuti da diverse parti
d’Italia o dalla Svizzera, è
stato un avvenimento culturale di grande prestigio per la provincia. Inoltre
era dedicato, se
prendiamo in considerazione solo le statistiche del Pordenonese, ad
informare sul disagio, spesso grave, in cui versano circa 1.200 bambini tra
i 5 e i 14 anni, altrettanti adolescenti e quasi il doppio di giovani
adulti. Senza contare il disagio e le difficoltà dei genitori.
Questo è stato detto a più voci, durante la conferenza stampa, inoltre io ho
aggiunto che, tenendo conto l’alta preponderanza di fattori genetici come
elementi causativi della sindrome (ereditabilità 80\%), avrei approfittato
della presenza in Pordenone di un così importante
nucleo di esperti, per lanciare l’idea della costituzione di una banca
nazionale di linee cellulari derivate da sangue periferico di soggetti Adhd
e dei loro genitori. Questo per garantire una sorgente indefinita di
informazioni e di Dna per gli studi di genetica molecolare di questo
disagio psichico e delle comorbidità che spesso lo accompagnano.
Quale è stata la reazione della stampa? Insufficiente quella del Gazzettino,
che ha dedicato al Convegno, tramite la collaboratrice Stefania Del Zotto,
un solo articolo di 132 centimetri quadrati dove si dà la stessa enfasi a
quello che è il lavoro per pochi addetti (progetto banca) ed a quello che é
lo scopo primario del Convegno: far pervenire una preziosa informazione alle
migliaia di cittadini inconsapevoli. Un altro errore, molto più grave:
mettere sullo stesso piano scienza ufficiale con le 7.000 pubblicazioni di
ricercatori universitari di tutto il mondo su questo problema e le
farneticazioni dei seguaci di Scientology.
Per di più faccio notare come nella stessa giornata, sempre nella cronaca di
Pordenone, veniva
riportato un articolo del giornalista Pier Paolo Simionato (centimetri
quadrati 385, fotografia compresa) sulla vacanza di due fidanzati
pordenonesi rovinata a causa di una
disputa legale tra il proprietario della nave scelta per la crociera e la
compagnia turistica
genovese che l’aveva affittata.
La scarsa professionalità del responsabile della pagina pordenonese del
Gazzettino, che dà più
rilevanza (quasi tre volte più spazio di giornale) alla vicenda che riguarda
due sole persone, che ad un evento importante per due ragioni: prima, perché
si parlava della possibilità di migliorare la qualità della vita attuale e
futura di almeno 15.000 persone, contando solo
la provincia di Pordenone; secondo perché nella città si era tenuto un
convegno a cui avevano partecipato parte delle persone più informate in
Italia su questo problema.
Mi scuso per la lunga lettera, ma anche i lettori hanno dei doveri verso la
testata a cui hanno concesso la propria fiducia. Penso di avere adempiuto al
mio, segnalandoLe una situazione che deve essere cambiata e nell’interesse
dei lettori e nell’interesse del giornale.
Se voleste rimediare a quanto successo, c’è una maniera elegante per farlo.
Sposare la causa dei bambini Adhd e dei loro genitori, che è anche quella
delle centinaia di
ricercatori seri che nei laboratori delle Università e nelle corsie degli
ospedali studiano questo disagio psichico e ne ricercano i rimedi.
Vincenzo Miggiano
Basilea
(v.t.) Lasciamo alle strutture sanitarie pubbliche il compito di occuparsi
del problema dell’Adhd non
dovendo i giornali sposare cause, ma raccontare eventi. Come quello della
contestazione e conseguente raccolta di firme fatta da Scientology in
maniera pubblica in una piazza di Pordenone.